DÉCISION D’OUVERTURE D’UNE PROCEDURE
DE REDRESSEMENT JUDICIAIRE DE LA SOCIETE
IVOIRIENNE DE TRANSPORT ET DE PRESTATIONS DITE I.T.P
Par jugement n°3667 dans la procédure RG
n° 2417/2022 rendu le jeudi 03 novembre 2022, LE TRIBUNAL : « Statuant en audience non publique, contradictoirement et en premier ressort ;
Reçoit la requête de la société Ivoirienne de Transport et de Prestations, dite I.T.P SARL aux fins de règlement préventif ;
L’y dit cependant, mal fondée ;
L’en déboute ; Constate que La société Ivoirienne de Transport et de Prestations dite I.T.P SARL est en cessation des paiements;
Ouvre, d’office, à son profit, une procédure de
redressement judiciaire ;
Fixe provisoirement la date de la cessation
des paiements au 19 Avril 2021 ;
Désigne Monsieur ATCHIMON Dogbo Bruno, Expert en Gestion des Entreprises, agréé près la Cour d’Appel d’Abidjan, ayant son cabinet
sis à Abidjan-Angré, 7ème Tranche, non loin du
Stade d’Angré 27 BP 232 Abidjan 27,
Tél : 27 22 52 59 58 / 07 09 08 09 01, en qualité de syndic pour assister la société Ivoirienne de Transport et de Prestations,
dite ITP SARL dans l’élaboration de son projet de concordat de redressement afin de le soumettre au vote des créanciers ;
Nomme Madame N’GUESSAN Y. Diane Marie Michèle Épse YAO, Juge au Tribunal de ce siège, en qualité de Juge-Commissaire pour
surveiller l’élaboration du projet de concordat de redressement judiciaire ;
Ordonne la publication du présent jugement dans un journal d’annonces légales conformément aux articles, 17, 36 et 37 de l’Acte Uniforme portant organisation
des Procédures Collectives d’Apurement du Passif ;
Dit que les dépens de l’instance seront employés en frais privilégiés de la procédure.»
ART. 78 : « À partir de la décision d’ouverture du redressement judiciaire ou de la liquidation des biens et jusqu’à l’expiration d’un délai de soixante (60) jours suivant la deuxième insertion dans un journal d’annonces légales de l’État partie concerné tel que défini à l’article 1-3 ci-dessus, tous les créanciers composants la masse, à l’exception des créanciers d’aliments, doivent, sous peine de forclusion, produire leurs créances auprès du Syndic. Les créanciers domiciliés hors du territoire national où la procédure a été ouverte bénéficient d’un délai de quatre- vingt-dix (90) jours pour produire leurs créances. La même obligation est faite au créancier qui a introduit, avant la décision d’ouverture, une procédure en condamnation en vertu d’un titre ou, à défaut de titre, pour faire reconnaitre son droit. La production interrompt la prescription extinctive de la créance.»
Le Greffier en Chef