Présentation

Le créateur de l'établissement, lorsqu'il était exploitant forestier à Aboisso pour son premier poste en Côte d'Ivoire, serait un jour arrivé dans un champ et aurait vu les paysans du coin brandir leurs machettes en criant " Wafou ! Wafou ! " à son encontre. Il crut donc que c'était lui que l'on désignait ainsi, alors qu'en fait les travailleurs ne faisaient que l'avertir qu'un serpent s'était faufilé dans le champ, d'où le nom donné à son hôtel, auparavant assorti d'un logo à l'effigie de cobra. Officiellement, l'établissement a ouvert ses portes en 1980. Outre son standing, il s'est fait connaître en tant qu'unique hôtel lacustre de Côte d'Ivoire et se présentait originellement comme un village déployé sur la lagune, à l'image des hôtels sur pilotis polynésiens. Il a malheureusement connu des vicissitudes qui l'ont amené à fermer pendant une période de cinq ans. Cela fait aujourd'hui plus de vingt ans qu'il a rouvert, et bien que les chambres sur pilotis ne soient plus qu'un lointain souvenir, on peut dire que les affaires tournent bien pour cet établissement que l'on peut considérer comme l'un des plus atypiques et agréables de la ville, sans compter qu'il se trouve près de toutes les commodités de la Zone et non loin de l'aéroport, ce qui en fait un point de chute idéal pour la clientèle d'affaires et/ou de passage, les membres d'ONG et les militaires du BIMa en goguette. Autre point fort : la sécurisation des lieux, l'hôtel faisant partie des points de ralliement agréés par l'ambassade et le consulat de France en cas de troubles et d'évacuation. Mais l'atout majeur du Wafou est incontestablement son superbe agencement en village dogon, entouré d'une végétation luxuriante et rehaussé par des éclairages qui le rendent tout simplement féerique la nuit venue (n'étaient les moustiques, particulièrement en forme la nuit... vive le Moustika !). Les chambres, toutes meublées (meubles en teck fabriqués sur place par les artisans du Wafou) et décorées avec un soin et une recherche croissants à mesure que l'on monte dans les standards, offrent un confort certain et présentent un cadre idéal pour une retraite paisible, avec télé et accès à un Wifi fonctionnel. Certaines d'entre elles pourront cependant présenter une qualité variable, donc préférez opter pour les logements rénovés et ceux donnant sur l'extérieur, et assurez-vous que toutes les commodités sont fonctionnelles (climatisation et surtout électricité). Le personnel est aimable, globalement attentionné et professionnel et la cuisine du restaurant est bonne, sans verser dans l'exceptionnel. Reste que le Wafou est une adresse quasiment institutionnelle sur Abidjan, et que l'on y séjourne ou non, un petit passage s'impose, ne serait-ce que pour profiter de son cadre enchanteur et unique en savourant un cocktail en bord de piscine. Idéal pour un apéritif délassant en fin de journée, un déjeuner d'affaires à la fraîche, un dîner romantique ou un déjeuner en famille ou entre amis le dimanche, jour où le Wafou est particulièrement animé, car en temps de paix aussi l'hôtel est un point de ralliement.

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