Choi Young-Jin
Ex Représentant spécial du Secrétaire général de l`Onu en Côte d`IvoireNationalité : Sud coréen
Famille : Marié, père de deux fils
Biographie
//=nl2br($data['description']);?>C`est le 19 octobre 2007, que SEM Young-Jin Choi a été nommé Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d`Ivoire. Auparavant, dans le domaine du maintien de la paix, il a exercé les fonctions de Sous-secrétaire général au Département des opérations de maintien de la paix de l`ONU (1998-2000).
En tant que diplomate de carrière sud-coréen, il a été en poste à Dakar, à Paris, à Tunis, à Washington D.C., et a ensuite été nommé Ambassadeur à Vienne, Représentant perma-nent à New York, et Vice-ministre des affaires étrangères à Séoul.
Il a également été Directeur exécutif adjoint de l’Organisation pour le développement énergétique de la Péninsule coréenne (KEDO) (1995-1997). A la KEDO, il était notamment chargé de superviser un projet de cinq milliards de dollars concernant la construction de deux réacteurs nucléaires à l’eau légère en Corée du Nord.
Y.J. Choi a étudié la médecine à Séoul et les relations internationales à Paris. Parmi ses publications, on peut citer Rapprochement sino-américain et Asie de l’Est (Paris, 1987), et Eastern and Western Civilizations : A Comparative Pers-pective (Séoul, 1992).
Curriculum vitæ
M. Choi Young-jin était Représentant permanent de la République de Corée auprès des Nations Unies de 2005 à 2007.
Auparavant, M. Choi a été Vice-Ministre des affaires étrangères et du commerce de son pays (2004). En 2003, il a exercé les fonctions de Chancelier de l’Institut des affaires étrangères et de la sécurité nationale, également au sein du Ministère des affaires étrangères et du commerce.
En 2002, M. Choi a été Ambassadeur de son pays en Autriche et en Slovénie, et son Représentant permanent auprès de toutes les organisations internationales à Vienne. De 2000 à 2001, il a été Vice-Ministre de la planification des politiques et des organisations internationales; responsable, entre autres, de la planification des politiques étrangères, des affaires nord-coréennes, du système des Nations Unies, du désarmement et de la non-prolifération, et de la démocratie et des droits de l’homme.
M. Choi a été Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies (1998-1999), période au cours de laquelle il a supervisé la planification et l’appui à 17 opérations de maintien de la paix, notamment celles au Kosovo, au Timor-Leste, en Sierra Leone et en République démocratique du Congo (RDC).
De 1995 à 1997, il a été Directeur exécutif adjoint de l’Organisation de la péninsule coréenne pour le développement de l’énergie, basée à New York. Au Ministère des affaires étrangères, il a été de 1994 à 1995 Directeur général du Bureau des affaires économiques internationales. De 1991 à 1993, il a occupé le poste de Premier Coordonnateur principal au Cabinet du Ministère de la planification des politiques. De 1988 à 1990, il a été Conseiller économique à l’Ambassade de la République de Corée à Washington.
Entre autres fonctions, M. Choi a également exercé celles d’Assistant principal au Ministère des affaires étrangères à Séoul (1987), de Directeur de la Division des organisations internationales (1986), de Conseiller politique à l’Ambassade de la République de Corée à Tunis (1983-1985), de Directeur de la Division des échanges culturels, à Séoul (1981), de Spécialiste des questions politiques à l’Ambassade de la République de Corée à Paris (1979-1981) et à Dakar (1977-1978).
M. Choi est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en relations internationales de l’Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) qu’il a obtenus respectivement en 1980 et en 1985.
« La crise ivoirienne, un homme, Choi » : UN FILM SUR LA MISSION D`UN HOMME
Le secrétaire général adjoint de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), Arnaud Akedjenou, a indiqué, le 10 mai à Abidjan-Plateau, que Young-Jin Choi a assumé sa responsabilité. Ce, en vue de résoudre la grave crise qui a secoué la Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion de l’avant-première du film-documentaire que lui ont consacré le documentariste, Idriss Diabaté et le producteur Mamadou Latif Toungara.
À travers ce film-documentaire de 52 minutes, ils montrent le rôle éminent joué par l’Onu et son représentant Young-Jin Choi qualifié d`homme "providentiel" dans «l’enfer ivoirien ». En trois séquences, le film répond à la question : qu’est ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire en 2002 ? À ce niveau, le texte donne la chronologie des événements depuis cette époque jusqu`à la crise post-électorale. La deuxième séquence est basée exclusivement sur les témoignages des personnalités et des collaborateurs de Choi. Interrogé, le ministre Sy Savané a révélé que Choi lui a confié que «Gbagbo sera battu » au cours de la présidentielle et « refusera de partir ». Quant à la troisième séquence, axée sur des entretiens avec Choi, ce dernier a révélé que l’ex-président Laurent Gbagbo, face à la ténacité du « commando invisible » voulait « raser » Abobo.
Selon le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, ce film participe efficacement à la réconciliation nationale. Bien qu’il retrace le portrait d’un homme et analyse ses actions, il « jette un regard sur notre capacité à rebondir », a-t-il dit. Avant d’ajouter que c’est avec joie que les Ivoiriens découvrent « un homme rationnel, doté d’un sens de l’honneur et de dignité ».
S’offusquant de l’absence de la Radiodiffusion, télévision ivoirienne dans le générique, le réalisateur Idriss Diabaté a martelé qu’il est du « devoir de la télévision publique nationale de s’investir pour connaître l’origine de la crise ivoirienne ». S’appuyant sur l’exemple de l’Allemagne où à un certain moment tous les projets de documentaire devaient être en rapport avec la chute du mur de Berlin, il a invité la Rti à s’approprier l’histoire de la Côte d’Ivoire.
CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info