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BANDAMAN Maurice
Ambassadeur de Côte d'Ivoire en France

Né le : 19 avril 1962

Lieu : Kouamékro (Taabo)

Nationalité : Ivoirienne

Autres fonctions : Ecrivain


Biographie


Maurice Bandaman est né à Kouamékro, le 19 avril 1962, un village de la sous-préfecture de Toumodi, aujourd’hui dans la commune de Taabo, au sud de la Côte d’Ivoire.

Après avoir fréquenté les écoles primaires des villages de Moronou, dans le département de Toumodi, et de Kotiessou dans le département de Tiassalé, il entre en septembre 1975 au collège moderne de cette dernière localité.

C’est au collège déjà que Maurice Bandaman se découvre des talents de futur écrivain. Il écrivait des poèmes qu’il publiait dans le journal de l’établissement et des pièces de théâtre qu’il mettait lui-même en scène. S’il rêvait de devenir écrivain, Maurice Bandaman ambitionnait pourtant de faire carrière dans une entreprise ou dans une banque.

C’est pour cela qu’il supplia son professeur principal qui l’exhortait à faire une carrière littéraire pour être orienté au Lycée technique d’Abidjan où il passa un baccalauréat économique en 1982.

C’est pendant les cours de mathématiques et de physiques que Maurice Bandaman découvre véritablement sa vocation littéraire. En classe de seconde et de première, il avait tenté d’écrire ses premiers romans dont il avait fait lire les manuscrits à ses professeurs.

Encouragé, il décida de renoncer à des études d’économie pour s’orienter en Lettres modernes, à l’université d’Abidjan, en septembre 1982.

Sa rencontre avec Jean Marie Adiaffi, Amadou Koné et Zadi Zaourou, des écrivains déjà célèbres, fut un émerveillement. Les deux derniers seront d’ailleurs ses professeurs de roman et de poésie.

En 1987, alors qu’il terminait ses études à l’Ecole normale supérieure d’Abidjan Maurice Bandaman publie Une femme pour une médaille, son premier recueil de nouvelles.

Le jeune auteur enseignera les Lettres modernes au Lycée moderne de Dabou de 1988 à 1995 et au Lycée classique d’Abidjan de 1995 à 2000 avant d’être appelé en janvier 2000 par le Professeur Henriette Dagri Diabaté, Ministre de la Culture et de la Francophonie, à la tête de la Sous-direction des Arts et de la Culture, fonction qu’il occupa pendant quatre mois.

Maire de la Commune de Taabo depuis 2001, Maurice Bandaman a été de 2004 à 2006 le Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI).

Maurice Bandaman à l’avènement du Docteur Alassane Ouattara à la magistrature suprême de la Côte d’ivoire en 2011, a été nommé Ministre de la Culture et de la Francophonie. Aujourd'hui, il est l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France.

Curriculum vitæ

Distinctions :

- 1986 : Premier Prix du Concours littéraire organisé par les éditions CEDA et le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) à l’attention des étudiants de Côte d’Ivoire avec son recueil de nouvelles « Une femme pour une médaille ».

- 1993 : Grand Prix littéraire de l’Afrique noire avec son conte romanesque
« Le fils-de-la femme-mâle ».

- 1995 : Auteur résident au 12è Festival international des francophonies en Limousin, à Limoges, en France, grâce à une bourse du Centre national du livre de Paris.

- 2001 : Officier de l’Ordre national de Côte d’Ivoire.

- 2008 : Docteur Honoris Causa de la J.S. Bach Académie d’Arts, de Musiques, de Sciences et de Lettres de Garbutt en Australie.


Responsabilités culturelles :

- 1987 à 1992 : Secrétaire chargé de la communication du Comité ivoirien de l’Alliance française.

- 1987 à 1997 : Secrétaire général de l’Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire (AECI).

- 2000 à 2004 : Président de l’Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire.

Membre de l’Association des Ecrivains de langue française (ADELF) depuis décembre 1993.


Responsabilités politiques :

- Maire de la commune de Taabo (Sud de la Côte d’Ivoire

- Secrétaire National du Rassemblement des Républicains (RDR), chargé des nouvelles adhésions

Distinctions et publications

- Une femme pour une médaille, nouvelles, CEDA, Abidjan, 1987 (Premier prix du concours de nouvelles CNOU-CEDA)

Des nouvelles savoureuses, croustillantes, amusantes ou révoltantes. Des histoires de la vie quotidienne, des faits divers banals, mais aussi des scènes de grande criminalité et de terrorisme alimentées par le chômage et l’activisme politique. Ces nouvelles séduisent, émeuvent, égaient.

- Le sang de la république, nouvelles, Inter-Afrique-Presse, Abidjan, 1991

Des textes intimistes et traduisent les états d’âme des personnages tels que l’amour, la trahison, la souffrance, le meurtre et le suicide quand d’autres évoquent des problèmes socio-politiques : chômage, grèves, licenciements, abus de pouvoir, luttes politiques, révoltes…
Ces nouvelles séduisent, émeuvent, captivent par leur sens de l’humour, de la gaîté, de la douleur. Leur lecture est un régal et une jubilation !

- Le fils-de-la-femme-mâle, conte romanesque, l’Harmattan, Paris, 1993

L’Afrique en quête d’une nouvelle qualité de femmes et d’hommes pour la bâtir sur le socle de l’amour de la justice et de la liberté…

- Portraits des siècles meurtris (Anthologie de la poésie de Côte d’Ivoire) Collectif, Nouvelles du Sud, Paris, 1993.

Une mine d’or et de poésie, une anthologie de toute la poésie ivoirienne qui décrit les stigmates de son temps, des meurtrissures de ces siècles maudits…

- La Bible et le fusil, roman, CEDA, Abidjan, 1997

L’histoire d’un jeune curé tiraillé entre le sacerdoce et la chair, obligé de choisir entre une église au service du pouvoir ou une église au service du peuple, entre la Bible et le fusil, entre le mariage et le célibat des prêtres…

- L’amour est toujours ailleurs, roman, PUCI, Abidjan, 2000

Au cours de la fête des Ostensions à Sant-Junien, une coquette petite ville du Limousin, Mitikoi, un jeune journaliste africain est frappé par l’image lumineuse de l’actrice qui, dans la procession, joue le rôle de Jeanne d’Arc. L’amour qui naîtra entre le journaliste et la jeune Française sera un des plus singuliers. Il conduira les deux amoureux entre les méandres des ruines d’Oradour-sur-Glane, fera ressurgir un passé douloureux, dans la quête d’un impossible bonheur...

- Nouvelles chansons d’amour, poésie, PUCI, Abidjan 2000

Des poèmes pour chanter la femme, pour se souvenir des premières embrassades, des trahisons, des pleurs et des larmes…

- Au nom de la terre suivi de La terre qui pleure, théâtre, PUCI, Abidjan 2000.

La terre au nom de qui on lutte, on vole, viole et tue ! La terre au nom de qui tous les crimes sont permis, autorisés ! Mais la terre pleure quand elle est trop gavée de sang…

- Sikagnima, la fille aux larmes d’or, (livre pour enfants), PUCI, Abidjan 2000

L’histoire d’une orpheline maltraitée, battue mais qui ne pleure jamais. La première fois qu’elle libère une larme, on découvre qu’elle est en or...

- Même au paradis, on pleure quelquefois, roman, NEI, Abidjan, 2001.

L’histoire d’un couple obnubilé par l’or, l’argent, les fêtes et le faste. Ces histoires-là, on sait toujours qu’elles finissent mal…

- Côte d’Ivoire : chronique d’une guerre annoncée, chroniques, 2004

Radioscopie de la crise ivoirienne, ce livre est un vrai document d’anthologie. Il se présente comme un carnet du puzzle qui a entraîné la guerre en Côte d’Ivoire, il en montre la genèse, décrit la détérioration progressive du sentiment fraternel, montre comment naît la fracture sociale et comment la haine prend place dans les cœurs pour progressivement faire le lit de la guerre…

- Le paradis français, roman, NEI-CEDA, Abidjan, 2008.

L’histoire de jeunes Africaines qui rêvent d’amour et de bonheur, qui espèrent échapper à la misère dans leurs pays en épousant des Européens par le biais de l’Internet. Des rêves qui se terminent bien trop souvent par des drames…

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