EHIVET GBAGBO Simone
Historienne, docteur 3e cycle en littérature orale, chercheur en linguistique appliquée et syndicaliste marxisteNé le : 1 janvier 1949
Lieu : Moosou, Bassam
Nationalité : Ivoirienne
Autres fonctions : Ancienne Première Dame
Affiliation Politique : Front populaire ivoirien (FPI)
Famille : Mère de cinq enfants, toutes des filles, dont les deux dernières avec le Président Laurent Gbagbo. Ensemble, ils ont au total sept enfants.
Biographie
//=nl2br($data['description']);?>Simone Ehivet est née en 1949 à Moossou, commune de Grand-Bassam en Côte d`Ivoire, de Ehivet Ehivet Jean, gendarme, et de Marie Djaha. C`est une historienne, Docteur 3e cycle en littérature orale, chercheur en linguistique appliquée et syndicaliste marxiste très proche des milieux évangélistes américains.
Elle participe aux mouvements de grève de l`enseignement en 1982, et fonde dans la clandestinité, avec son mari, le futur Front populaire ivoirien. Syndicaliste active dans les années 1970, elle a été plusieurs fois emprisonnée pour sa lutte en faveur du multipartisme dans les années 70.
Élue députée, elle a été présidente du groupe du FPI à l`Assemblée nationale.
Curriculum vitæ
Simone Gbagbo avait marqué une nette rupture avec l’idée classique que l’on se fait du rôle de Première Dame dans le pays : celui d’être essentiellement à l’ombre de l’auguste époux visitant crèches et orphelinats et de poser quelques actes sociaux au sein d’ONG de leur création.
Autre époque, autre style. La deuxième République née de la refondation de la Côte d’Ivoire se veut plus ouverte, plus populaire.
La Première Dame de Côte d’Ivoire à l’image de son époux, se présente comme plus près du peuple, plus décontractée, plus active, plus engagée.
Comment en serait-il autrement puisque la Première Dame de Côte d’ivoire est une femme qui se bat. Elle rêve d’un pays où les femmes se retrouvent avec les mêmes possibilités que les hommes. Rarement absente dans les actions en faveur du développement de la femme. Caractère qu’elle s’est forgé très probablement dès sa prime jeunesse au sein de la J.E.C. (Jeunesse Estudiantine Catholique), véritable creuset de formation à l’engagement et au don de soi.
Historienne, Chercheuse à l’IHAA (Institut d’Histoire, d’Art et d’Archéologie) elle a toujours mené de pair sa vie professionnelle et son engagement social et politique.
Politiquement, Simone GBAGBO a déjà un parcours fort respectable au point où bien des jeunes femmes qui se lancent dans la politique, la prennent pour modèle. Son nom, en effet, fait corps, comme celui de son illustre époux avec le FPI (Front Populaire Ivoirien) dont elle a connu les différentes vicissitudes : les heures sombres de la clandestinité avec les exactions du pouvoir et la prison.
Simone EHIVET GBAGBO a connu aussi des temps glorieux avec son parti, notamment avec sa victoire aux législatives en 1995 à Abobo, la très populeuse commune de la ville d’Abidjan. Elle était en tandem avec Mme Jacqueline Lohoues OBle du RDR (Rassemblement des Républicains).
Simone EHIVET GBAGBO, est en elle-même tout un programme. Elle rêve d’un pays qui en a fini avec l’analphabétisme, les grandes pandémies tel le SIDA, un pays ou chacun ira à l’école et où une fois sorti, il aura un emploi, un pays où chaque individu est convenablement soigné ; un pays où la créativité des uns et des autres peut librement s’exprimer ; où la pauvreté recule.
« Mon ambition, c’est de me retrouver dans un pays moderne, comme il en existe en Amérique, en Europe où en Asie. » Dans son programme, elle pense particulièrement à la femme. « Je rêve aussi d’un pays où les femmes se retrouvent avec les mêmes possibilités que les hommes ».
Les problèmes de scolarisation de la petite fille, le mariage précoce et forcé, l’excision, le harcèlement sexuel ; l’accès des femmes à la terre etc... sont autant de questions qui l’intéressent particulièrement. Ces questions exigent pour leur résolution, outre les moyens et les textes de loi, beaucoup de sensibilisation auprès des populations pour que les mentalités changent. Pour toutes ces ambitions, la Première Dame ne reste pas sur son piédestal mais descend, sur le terrain auprès des populations et dans l’émicycle, comme député, pour voter les lois en conséquence. Hélas elles sont encore peu nombreuses les femmes, à l’assemblée Nationale.
Distinctions et publications
- Paroles d`honneur, paru en Février 2007 aux Editions Pharaos
Distinctions :
- Grand Officier dans l`ordre du Mérite centrafricain