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CHOUMALI Joana
Photographe

Lieu : Abidjan

Nationalité : Ivoirienne


Biographie


Joana Choumali est née à Abidjan en Côte d’Ivoire. Elle étudie les arts graphiques à Casablanca, au Maroc, et travaille comme directrice artistique pour la société McCann-Erickson, à Abidjan, dans la publicité, avant de se lancer comme artiste indépendante, free-lance , dans la photographie.

Plusieurs de ses séries retiennent l’attention, notamment celles où elle observe les particularités socio-culturelles de l`Afrique de l`Ouest, en pleine évolution.

En 2008, elle s’intéresse au mouvement nappy en Afrique, avec sa série intitulée Nappy !. En 2009, elle porte son regard sur la vie des habitants des bidonvilles d’Abidjan, avec la série Ces invisibles. Au début des années 2010, la série Awoulaba/taille fine scrute les mannequins de vitrine, qui reflètent une certaine conception de la beauté corporelle féminine en Afrique de l`Ouest, éloignée des canons occidentaux. Dans la culture populaire ivoirienne, les «Awoulabas» sont de belles femmes aux formes généreuses. Ses formes curvilignes sont considérées comme un signe de prospérité et de bonne santé. Un concours de beauté Miss Awoulaba est même organisé pour se démarquer de la beauté occidentalisée favorisée lors du concours Miss Côte d`Ivoire.

Mais une de ses séries les plus remarquées dans les expositions internationales, est la série intitulée Hââbrê, dernière génération, consacrée à la scarification. La scarification a une origine ancienne. C’est une pratique sociale courante en Afrique de l’Ouest où elle remplace le tatouage qui se distingue mal sur les peaux sombres. Elle participe à l’identité des personnes et appartient au rituel de passage à l’âge adulte et d’appartenance à un groupe restreint. Mais c’est une pratique qui se raréfie fortement, notamment dans les milieux urbains. Joana Choumali a recherché et photographié ces personnes scarifiées, derniers témoins d`une époque peut-être révolue qui pour certains sont fiers de ces marques, et pour d’autres les rejettent

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